mercredi 18 mai 2011

Les Pousse-Pierres - Arnaud Duval



Aujourd’hui 18 mai paraît aux éditions du Riez un nouveau roman estampillé, Les Pousse-Pierres d’Arnaud Duval. Nouvelle publication et aussi larme émue versée par la team SF (entre autre) de la mare. Les Pousses-Pierres représente fièrement le genre et vous fera voyager d’astéroïdes en planètes !

Voici la Quatrième de Couverture, histoire de vous en donner un aperçu :

En 2170, d’un côté les corporations terriennes ont remplacé les états et dominent la planète. De l’autre, les communautés spatiales contrôlent le reste du système solaire sous l’autorité d’Eloane, la station orbitale géante au point de Lagrange L1 entre la Terre et la Lune.
Les prospecteurs Spatieux de la Ceinture d'Astéroïdes, également appelés "pousse-pierres", fournissent à la Terre les ressources spatiales dont elle dépend, mais les terriens sont priés de rester chez eux. Un consortium de corporations s’organise pour mettre fin à la domination d’Eloane au moyen d’un coup de force audacieux.
Maureen O’Garret est une jeune fille dont les parents ont été victimes d’un accident mortel autour de Jupiter. Solitaire et volontaire, elle cherche à reconstruire sa vie à bord de l'Améthyste, le cargo Spatieux qui l’a recueillie.
La famille de Richard Trévise a décidé de fuir la Terre afin d’émigrer clandestinement sur Eloane. Ses parents, anciens employés d’une des corporations du consortium, deviennent l’enjeu d’une lutte souterraine entre les services de sécurité Terriens et ceux d’Eloane. Dans l’espace Richard découvre un monde aux règles étranges, et pas toujours confortable.
Lorsque les corporations terriennes passent à l’action, les deux jeunes gens se retrouvent au cœur d’un affrontement qui va décider du futur de l’humanité.


Dans le cadre de Tintamare, nous avons cette fois-ci demandé à un lecteur « post » cycle de livrer son témoignage sur le tapuscrit des Pousse-Pierres. Jean-Claude Dunyach, membre émérite de la communauté SFFF francophone et grenouille de la Mare, a gentiment accepté de nous donner son avis sur le livre, son auteur et leur travail :

"...
Les Pousse-Pierres a été le premier manuscrit que j’ai lu grâce à Cocyclics. Et ce fut une rencontre passionnante.
À l’époque, j’étais directeur de la collection SF chez Bragelonne, et je croulais sous le boulot – ce qui est l’état endémique des directeurs de collection, rien de particulier donc. Cocyclics m’avait recommandé le bouquin, avec une fiche très bien faite. J’ai demandé le début à l’auteur, que j’ai reçu très vite, et j’ai imprimé le tout en le laissant sur la pile des choses à lire pendant les vacances de Noël. Ne croyez surtout pas que j’étais excité. Je pensais que j’allais perdre mon temps, comme ça se produit dans 98% des cas. On apprend vite à ne pas attendre grand-chose du premier manuscrit d’un auteur inconnu.
Donc j’ai attaqué la chose, au bout d’un certain temps. Et je suis arrivé au bout de mes cent premières pages avec un curieux mélange de sentiments : d’abord la certitude, immédiate, d’avoir affaire à un auteur, un vrai. Quelqu’un qui sait apprivoiser les histoires et les raconter, avec de vrais personnages, un background politique travaillé – vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est rare – et une écriture personnelle, qui sonnait bien.
Ensuite, je me suis dit : pauvre Arnaud, il va en baver…
J’ai demandé la suite, j’ai dégainé mon fidèle stylo rouge et j’ai envoyé une longue lettre détaillant tout ce qui m’agaçait dans le manuscrit. Ce qui se ramenait à une seule chose, en fait : c’était un bouquin trop gentil.
Nuançons. Je ne suis pas un individu cruel, qui adore plonger son entourage dans des difficultés sans nombres pour les en tirer in extremis, avant de les replonger dans le chaudron bouillant avec un ricanement sadique. Je suis, par contre, un auteur. Et un auteur, ça plonge ses personnages dans la m… De façon cruelle, sadique, et jubilatoire. Ça s’appelle la tension dramatique et ça aide à convaincre le lecteur de tourner les pages, jusqu’au dénouement.
Arnaud a pris mes commentaires de plein fouet et il a bossé. Ses personnages ont commencé à avoir de vrais problèmes – vous verrez en lisant le bouquin. Ce qui pouvait se mettre à mal tourner a carrément viré à la catastrophe. Plus rien n’a été simple pour ses héros. L’histoire a tenu bon, preuve qu’elle était solide, et le talent de l’auteur a permis de toujours sauver la situation. In extremis, comme il se doit.
Et qu’est-ce que c’était bon…
Mon seul regret, et il est grand, c’est d’avoir quitté mon poste de directeur de collection peu après notre rencontre et de ne pas avoir pu publier ce roman moi-même. Mais, du coup, je guette sa sortie comme n’importe quel lecteur, avec impatience. Et je me frotte les mains à l’idée de le relire bientôt.
..."


Merci beaucoup à Jean-Claude Dunyach !
Nous nous retrouverons dans quelques jours pour parler texte et illustrations. En attendant, vous pouvez retrouver Arnaud Duval et ses Pousse-Pierres aux éditions du Riez et sur le site dédié.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire