mardi 31 décembre 2013





Dessin de Célia Deiana


B comme Bêta-lecture : Les fondations de CoCyclics, le travail par lequel nos textes, vos textes, ssont travaillés et rendus meilleurs.
O comme Organisation : Ou pas ? Quel auteur êtes-vous ? Planificateur ou Instinctif ?
N comme Nourriture : Une grenouille digne de ce nom ne survit pas sans chocolat (et sans livre) (et sans avoir écrit au moins une fois dans la journée) ! En tout cas la plupart d’entre elles suivent ce précepte.
N comme Nanowrimo : Une torture masochiste pour les uns, une méthode de vie journalière pour les autres, un objet de curiosité adopté par certains, ignoré aussi. Et vous ? Participant ou non ?
E comme Ecrivain : Quelle que soit la définition que vous donnez à ce terme, quel beau mot !

A comme Apprentissage : Toujours, qu’il s’agisse de votre premier texte ou du dernier.
N comme Neutralité : Un principe encore, venez comme vous êtes, venez comme vous faites !
N comme Nageoire : Quels outils utilisez-vous pour nager mieux, pour grandir, pour de têtard devenir grenouille ?
E comme Edition : But ou non, nous espérons que CoCyclics et Tintamare ont pu et pourront vous éclairer sur ce monde étrange et bizarre.
E comme Echange : Toujours.

Multiples mots et multiples grenouilles.
Comme celle qui vous accueille sur cet article, un peu hippie, un peu bizarre et colorée et pas unique pour un sou, la grenouille cocyclienne se distingue par son absence totale d’unité de goût et de couleur avec ses autres comparses. Car un seul point commun lie les membres de CoCyclics : le travail.
Mais en ce dernier jour de l’année, laissons-le tomber un peu.

Et grenouille et apprenti-auteur et auteur et théoricien et simple lecteur : qui que tu sois, quoi que tu écrives, quoi que tu aimes ou détestes, Tintamare est heureux de te souhaiter un bonne et heureuse année 2014 !



Célia pour l'équipe de Tintamare.
A titre personnel d'ailleurs, je tiens à remercier de tout coeur et à fêter une très bonne année aux personnes qui ont permis à ce blog de continuer tout le long de l'année 2013, et au premier rang desquelles Garulfo. Profitez bien de votre nuit et rendez-vous en 2014 !

mardi 24 décembre 2013

Noël au pays des grenouilles

En cette nuit du 24 décembre, tout le monde roupille sur la mare CoCyclics. Ici et là, les grenouilles épuisées, étalées de tout leur long sur leur nénuphars moelleux, dorment du sommeil du juste après une longue année de travail. Il faut dire que derrière leurs airs rieurs, les habitantes de cette mare sont dures à la tâche et ne se découragent jamais. Elles ont de quoi être fatiguées en ces fêtes de fin d'années.

Ainsi donc, par ici, personne n'attend fébrilement le père Noël. Oh, elles croient en lui, bien sûr. Elles ont même envoyé de copieuses listes au vieil homme en rouge. Seulement, surprendre le bonhomme requiert de veiller tard et les grenouilles sont bien trop occupées à dormir pour cela. Si seulement elles savaient…

Car du coin le plus sombre de la mare, ce n'est pas un bedonnant personnage équipé d'un traîneau qui surgit, mais une grenouille. Sur son dos flotte au vent une cape d'un vert-meil sans pareil et au fond de ses yeux brille la lueur des supers héros. Super-Grenouille vient de faire son entrée.

Par petit bonds gracieux, elle saute de nénuphar en nénuphar, évitant adroitement les grenouilles assoupies. Super Grenouille tremble un peu en se posant sur les gigantesques nénuphars des Papyrus et du Port incertain, puis elle écarquille de grands yeux ébahis en découvrant les tenues des habitantes du nénuphar Rose et Noir. En passant devant l'assemblage des Cycles, elle verse une petite larme émue en voyant les grenouilles travailleuses roulées les unes contre les autres. Arrivée au nénuphar du challenge, elle hésite. Ici, les grenouilles s'empilent. Ne va-t-elle pas faire couler l'ensemble en y ajoutant son poids ?

Avec un soupir, Super Grenouille se dit qu'elle devrait écouter Super Rainette et manger un peu moins de chocolat. En rentrant, elle en donnera un ou deux à ses esclaves, les Permanents. Ils ont bien mérité cela avec tout leur travail. Allez, trois, pas plus. Ils s'arrangeront bien entre eux.
Toute à la contemplation de ses ouailles, Super Grenouille en a oublié de vider la sacoche posée sur son dos. Bien qu'elle paraisse plate, sa besace est emplie de cadeaux pour les grenouilles de la mare. Seulement, ces présents sont immatériels. Super Grenouille est vénérée par des écrivains, elle leur offre donc des cadeaux d'écrivains.

Elle tire de sa hotte un mail d'acceptation pour une anthologie, regarde autour d'elle, à la recherche de la grenouille travailleuse à qui il est destiné. Mais ou est-elle passée ? Une palme frémit sous le tas du Port Incertain. Ah ! La coquine, toujours au fin fond du nénuphar. Avec soin, Super Grenouille glisse la publication entre les palmes de la chanceuse. Elle aura une belle surprise en se réveillant.
Super Grenouille se redresse. Pfiou, que d'effort ! Il est bien agréable de ne pas être le père Noël. Elle retournerait bien se coucher. Ah, oui ! Les autres cadeaux. Et zut, elle va y passer la nuit.
Un frémissement attire son attention. À côté d'elle, une grenouille marmonne : « Bêta ». Puis elle se retourne, plisse les yeux. Elle se réveille !

Paniquée, Super Grenouille bondit de l'autre côté du nénuphar. Elle ne peut se laisser percer à jour ! Que dirait-on si l'on savait qu'elle est gentille ? Dans sa panique, elle fuit en direction de son trou, au plus profond des eaux sombres.
Les cadeaux !

Tant pis, pas de dentelle. Super Grenouille lance ses présents au jugé, espérant qu'ils atterrissent sur la bonne destinatrice. Toi, ce sera une compréhension soudaine de tes défauts. Ici, une volée de visiteurs fous de ton challenge. Là, un cycle terminé, de ce côté, une réponse encourageante d'éditeur. Et toi, chanceuse, un oui ! Puis un autre, et encore un autre, soyons généreux.
Super Grenouille sème au fil de sa fuite. Demain matin, les grenouilles se réveilleront heureuses. Dans l'immédiat, elle retourne se cacher dans son trou. Elle se mangerait bien une dizaine de chocolat pour se remettre de ses émotions.
Sur le nénuphar du Port Incertain, la grenouille se retourne, resserre contre elle son cadeau invisible et murmure : « Acceptation », le sourire aux lèvres.

Joyeux Noël à tous !

Note : merci à Vestrit pour ce merveilleux conte de Noël ! 

vendredi 20 décembre 2013

L'anneau de blogs des grenouilles

Que de termes obscurs dans ce titre. Détaillons donc un peu : une grenouille est un membre du forum Cocyclics et un nénuphar son petit coin à elle (c'est-à-dire, son blog). Un anneau de blogs est la réunion en un même endroit de différents blogs ayant un point commun. La plupart du temps, il s'agit d'un thème, ici le critère est l'appartenance à la communauté Cocyclics.
Nous parlons donc d’un lieu qui réunit les blogs des membres du forum Cocyclics. Vous avez vu, fastoche.


Pourquoi un anneau de blogs ?

Cocyclics est un forum empli d’auteurs. Parmi ses centaines de membres s’en trouvent des dizaines qui tiennent des blogs.

Pour le lecteur intéressé et désireux de suivre l’actualité des uns et des autres, difficile de tous les suivre sans faire exploser la longueur de sa page de favoris. Un anneau peut donc faciliter la vie de tout le monde. Quitte à prendre le temps de répertorier tous les blogs, autant partager le travail ainsi réalisé.

Comment ça fonctionne ?

La personne actuellement en charge de l’anneau, Arya, ajoutera tout nouveau blog (doté d’un flux RSS) sur la page administrateur. Grâce à la magie d’internet, chaque nouvel article apparaîtra dans le petit bloc consacré au blog correspondant.

Le lecteur curieux n’aura qu’à se rendre sur cette page : http://www.netvibes.com/nenuphars#General pour découvrir, de clics en clics, les nombreux blogs des grenouilles et suivre les mises à jour en un clin d’œil.

Comment rejoindre l’anneau ?

C’est très simple, il vous faut pour cela plusieurs ingrédients. Tout d’abord, vous aurez besoin d’un blog permettant un suivi par les flux RSS. En effet, Netvibes fonctionne comme un lecteur de flux, donc pas de flux, pas de chocolat. Ensuite, il vous faudra être inscrit sur le forum afin de devenir l’une de ces fameuses grenouilles. Enfin, signalez-vous par ici et soyez patient. Si vous avez bien compris mes explications, vous saurez qu’il est nécessaire qu’un être vivant passe par là et ajoute manuellement votre blog (internet, c'est magique, mais tout de même).
Ensuite, vous avez terminé : vous êtes sur l’anneau et n’avez plus de souci à vous faire. Pensez à signaler tout changement du titre de votre blog.

Alors ne soyez pas timide, rejoignez l’anneau (promis, on ne vous transformera pas en Nazguls).

Note : merci à Vestrit pour la rédaction de cet article

mercredi 18 décembre 2013

La ville qui ne voulait plus rêver, de Guillaume Dalaudier

Aujourd'hui nous accueillons Guillaume Dalaudier, qui est venu à bout de son cycle cet automne et que nous félicitons chaleureusement. 

Tintamar(r)e : Bonjour Guillaume, pour commencer, peux-tu nous résumer ton roman "la ville qui ne voulait plus rêver" en quelques lignes ?

Guillaume : La ville qui ne voulait plus rêver est un roman de fantasy se déroulant dans un univers proche de notre XVIIIème siècle. En voici le pitch : En deux siècles, la cité-état de Phardarianne s’est imposée comme une puissance mondiale. Dirigée par une ligue de marchands, elle contrôle les échanges entre l’ancien et le nouveau continent. Lorsqu’Einrich Argail, un des principaux notables, décide de lancer des fouilles dans une antique cité indigène, il déclenche une vague de cauchemars parmi les habitants de la ville: tout le monde rêve d’indigènes aux crânes difformes.

Pierre Dazille est un écrivain appartenant à la haute société de Phardarianne. Alors que la majorité des habitants perd le sommeil en tentant de repousser les indigènes, il va seul réussir à communiquer avec ce peuple des rêves. Lui qui se passionne pour les mécanismes de la peur, risque d’en apprendre bien plus que désiré.

T : Cette histoire se déroule sur un nouveau continent exploré et exploité par des colonisateurs. T'es-tu inspiré de l'histoire de la colonisation pour l'écrire ?

G : Oui, j’aime beaucoup cette période, propice à toutes sortes d’aventures. Les bases de l’univers de ce roman sont très proches des débuts de la colonisation de l’Amérique du Nord : plusieurs puissances se disputent un énorme continent aux dimensions inconnues. Les villes et les technologies se développent, permettant de repousser les frontières. Pourtant, la science ne permet pas encore de comprendre tout ce que l’on rencontre, et chaque découverte se mâtine d’explications religieuses ou paranormales. La lisière entre imaginaire et science est floue, il est amusant de jouer avec.
À la différence des premières colonies, Phardarianne n’est pas une ville d’immigrants. Elle a été fondée par des marchands parvenus à obtenir des accords avec la plupart des états du monde connu. Leurs descendants préfèrent contrôler les flux de marchandises plutôt que de se perdre dans un continent hostile. Ils sont plus marins qu’explorateurs, mais une si vaste étendue de terres inconnues va forcément finir par attirer des curieux : )

T : Est-ce qu'écrire un roman de fantaisie contenant peu de magie était important pour toi ? Ou est-ce que ça t'a été imposé par les autres éléments de ton intrigue et de ton monde ?

G : C’était un des premiers axes de l’histoire. Les rêves subis par les habitants devaient présenter un impact fort. Si la population évoluait dans un monde où la magie était courante, ces songes seraient presque considérés de manière anodine. De plus, je voulais une société proche de la notre pour renforcer l’implication du lecteur. Les personnages de cet univers disposent à peu près des mêmes munitions que des gens du XVIIIème siècle de notre monde. La géographie et la politique diffèrent, mais les hommes restent soumis aux mêmes peurs, aux mêmes doutes. Certains habitants n’acceptent jamais de croire aux légendes Wicanuyas, d’autres cèdent tout de suite.

T : Est-ce qu'écrire cette histoire ne t'a pas fait faire trop de cauchemars ? Pourquoi avoir choisi ce moyen pour chambouler la vie de tes personnages ?

G : Initialement, les rêves ne tournaient pas toujours aux cauchemars. Dans le premier jet, les indigènes tentaient de créer un contact avec plus de bonté et de succès. Le problème surgissait à cause du fossé culturel : des incompréhensions issues de gestes initialement aimables. Puis est arrivé le personnage de Pierre avec ses études sur la peur, donnant à l’ensemble un ton plus sombre. Le côté bon des indigènes a commencé à disparaître pour accentuer les cauchemars et les relier à ses travaux. Puis la phase de bêta a presque complètement gommé cet aspect.

T : Quelle partie du cycle as-tu trouvé la plus compliquée, l'alpha ou la bêta ?

G : L’alpha s’est avérée être un grand chantier dans lequel je redistribuais les cartes. Les scènes bougeaient, des liens différents se nouaient, des personnages apparaissaient. Mais elle m’a semblée plus simple que la bêta. Il y avait toujours le filet de sécurité, se dire que si jamais une scène ne raccordait plus correctement avec sa précédente, des bêtas avec un œil neuf ne manqueraient pas de la pointer du doigt. Lors de la phase IV, les choses ont continué à bouger, presque au même rythme, j’ai dû réécrire entièrement des chapitres, mais je n’avais plus de filet et je devais aussi peaufiner le style. L’agencement des scènes était plus complexe que lors de l’alpha, et rajouter ou retirer des passages ressemblait souvent à jouer avec un château de cartes.

T : Comment te sens-tu maintenant que ton cycle est terminé ?

G : La fin du cycle est arrivée presque par surprise. Grâce à mes bêta-lecteurs, je disposais de toutes les réponses à mes questions et je n’avais plus qu’à les écrire. Je savais que j’approchais de la fin, mais il restait toujours une note en marge ou un passage à relire. Au bout d’un moment, je me suis aperçu que tout ce que je voulais reprendre l’avait été et que je ne faisais plus que me relire sans vraiment retoucher le texte. Alors a commencé à poindre l’idée de tout relire dans son ensemble et de refaire une dernière passe de corrections…

Il faut savoir s’arrêter. Le cycle a apporté énormément au roman. Je m’attendais à ce que le cycle chamboule pas mal mon idée de base, mais au final il a remis en question tant et plus de choses, que le roman me semble à présent très différent. Des personnages secondaires sont devenus principaux tandis que d’autres ont presque disparus. Des aspects entiers comme les religions eux aussi sautés, ce qui a donné plus de place à d’autres intrigues. Je suis extrêmement content de toutes ces améliorations. Je ne sais pas si le texte est réellement fin prêt pour trouver sa place dans un rayon de librairie, mais je suis confiant et j’ai l’impression d’avoir fait tout mon possible. Continuer à travailler dessus s’apparenterait presque à de la procrastination par rapport à l’envoie aux éditeurs.
Maintenant qu’il est imprimé, relié, et partit dans pleins de boites aux lettres, je suis tout simplement super heureux d’avoir terminé ce projet. Et puis comme ça, je peux en commencer d’autres : D

Encore bravo pour ce cycle et merci d'avoir répondu à ces questions.

Ce fut un plaisir, et c’est l’occasion pour moi de remercier à nouveaux tous ceux qui m’ont aidé et soutenu cette année, jusqu’à la dernière pierre de la ville qui ne voulait plus rêver !

lundi 2 décembre 2013

"Ticket gagnant", le thriller fantastique de Pénélope Chester

Pénélope Chester (Pandora) a terminé son cycle cet automne. Elle nous parle aujourd'hui de son roman "Ticket gagnant", un thriller fantastique.

Bonjour Pandora/Pénélope, peux-tu nous en dire plus sur ton roman ? Qu'est-ce que ce fameux Ticket Gagnant ?
 
Bonjour, Ticket gagnant est un thriller qui mêle une enquête policière sur des meurtres de prostituées avec une intrigue fantastique. Le personnage principal est Richard Boyer, un psychologue qui apprend le même jour qu’il est le grand gagnant du loto (d’où le titre du roman) et qu’il a une tumeur cérébrale. Condamné par la médecine des hommes, son seul espoir réside dans l’énigmatique Passeur, gardien de l’Équilibre entre les vivants et les âmes mortes, qui lui annonce : « A toi je prends, à toi je donne ».

Les chapitres mettant en scène Rocco, le tueur de prostituées, sont assez crus, ce qui destine le roman à un lectorat adulte.

Et cette créature de l'Ombre qui rôde à l'orée des pages, qui est-elle plus précisément ?


La Créature de l’Ombre a été créée par un chœur d’âmes sombres, des âmes en colère coincées dans l’Outremonde et qui veulent en prendre le pouvoir.

Lorsque la Créature de l’ombre s’est matérialisée, Richard s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment et une partie de la Créature s’est perdue dans sa tumeur tandis que l’autre partie se concentrait dans un artefact.

Il en découle le lien particulier entre Richard et la Créature; lorsque Rocco vole l’artefact, il tombe sous l'emprise de la Créature et devient un tueur, pour qu'elle se nourrisse d’âmes et gagne en puissance. C'est le meurtre de Simone, une prostituée patiente de Richard, qui fait entrer le psychologue dans l'enquête.

Quel était ton état d'esprit lorsque tu as terminé ton cycle ?

Un grand soulagement d’être allée au bout de ce premier roman que je porte depuis 2009. J’en ai interrompu l’écriture pendant une longue période lorsque la réalité m’a rattrapée et que j’ai appris qu’une des mes sœurs était atteinte d’un cancer. Il m’était alors impossible de développer le thème de la maladie et j’ai écrit un autre roman noir.

Je me suis sentie prête à reprendre ce projet quelques mois après sa mort. Puisque la fiction me permettait d’autres libertés que la réalité, j’ai adouci le parcours de Richard en rendant le roman moins noir que ce que j’avais prévu au départ.

Si tu devais résumer ce cycle en un mot, lequel serait-il ?
 
J'hésite entre chance et persévérance.

Il m’a fallu un peu plus d’une année pour mener mon cycle entre le mois d’août 2012 où je soumettais le manuscrit pour le cycle et le mois d’octobre 2013 où je bouclais ma phase 4.
J’imaginais aller plus vite, mais les retours de mes alphas puis bêtas m’ont amenée à retravailler la partie fantastique en phase alpha et des points de forme et de caractérisation en phase bêta, ce qui a nécessité un temps de maturation/infusion.

Au final, malgré les questions, la crainte de ne pas faire les bons choix ou de ne pas faire assez bien et enfin, last but not least, la peur de finir et de lâcher un projet qui a pris forme et s’est concrétisé, j’ai tenu bon pour aller au bout. C’est une chance appréciable de bénéficier des retours mais aussi des encouragements des bêta-lecteurs dans le cadre du cycle, ils m’ont portée quand le doute était trop présent ; je les remercie de leur travail sur ce roman.

Rocco est un prénom peu banal pour un antagoniste, pourquoi avoir choisi ce prénom ?

Quand j’ai commencé Ticket gagnant, Rocco s’appelait Rico.
En reprenant le projet au bout de plusieurs mois, c’est le prénom de Rocco qui s’est imposé tout seul lorsque j’écrivais les chapitres concernant mon tueur. Je m’en suis rendu compte plus tard en retravaillant le texte, et j’ai choisi de garder Rocco.

Que comptes-tu faire de ce projet ? 
 
Ticket gagnant est en cours de soumission à différents éditeurs.
Comme ce chemin est semé d’embûches, et que l’attente de réponse est longue, j’ai repris certains des personnages de Ticket gagnant pour les mettre en scène dans un nouveau projet appelé Disparitions, un polar fantastique à nouveau mais dans lequel cette fois la partie policière sera au premier plan.

Merci d'avoir partagé ton expérience avec le blog !

Pour en savoir plus sur Pénélope Chester : http://lesmotsdepenelopechester.over-blog.com/